Jean-Baptiste ISABEY
Jean-Baptiste ISABEY
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À dix-neuf ans, après quelques leçons prises auprès de Jean Girardet, puis Jean-Baptiste Claudot et enfin François Dumont, peintre miniaturiste de Marie-Antoinette, il devient l'un des élèves de Jacques-Louis David. Employé à Versailles pour des portraits des ducs d'Angoulême et de Berry. La reine lui passe une commande qui est, à partir de ce moment, suivie de nombreuses autres par les rois de France successifs et jusqu'à sa mort.
Joséphine de Beauharnais et Napoléon Bonaparte ont été ses mécènes. Il a participé à la mise en scène de leurs sacres et les estampes qu'il fit pour la commémoration s'ajoutèrent au célèbre tableau de David, travail pour lequel il est payé par Louis XVIII en 1814.
Jean-Baptiste Isabey représente en Europe l'excellence de l’école française de miniaturistes, une renommée acquise notamment par la qualité de ses ivoires peints à la gouache, en règle générale entourés de cadres précieux ou sertis dans des boîtes d’or.
Bien qu'ayant été fidèle à Napoléon lors de son retour d'Elbe, il n'en est pas moins partie prenante à la Restauration, notamment en organisant le couronnement de Charles X qui le fait officier de la croix de la Légion d'honneur. La monarchie de Juillet lui confère un poste important en lien avec les relations royales. Napoléon III lui accorde une pension, et la médaille de commandeur de la Légion d'honneur.
Il est le père d'Eugène Isabey, peintre de marine de l'école romantique française et le beau-père du peintre décorateur Pierre-Luc-Charles Ciceri.
Portrait de J.B. ISABEY par Lequeutre :
Bibl. : "Wikipédia.org"
Maurice Garçot " Jean-Baptiste Isabey" in "Le Pays Lorrain" 1956
"Dictionnaire biographique illustré de Meurthe et Moselle" Paris 1910