Louis MAJORELLE
Louis MAJORELLE
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Né à Nancy, après avoir suivi les cours de Théodore DEVILLY et Charles PETRE à l'école des beaux-arts de Nancy, Louis Majorelle est admis à l'école des beaux-arts de Paris en 1877 dans l'atelier du peintre Aimé Millet. Deux ans plus tard, le décès de son père l'oblige à revenir à Nancy. Il reprend avec son frère Jules l'entreprise familiale de fabrique de mobilier et de faïence. L'histoire de l'entreprise Majorelle débute avec Auguste MAJORELLE qui ouvre un magasin à Toul en 1858. Il exerce une double activité, celle de décorateur et de commerçant. En 1860, voulant se rapprocher de sa clientèle, Auguste Majorelle s'installe à Nancy, rue des Dominicains, où il ouvre un commerce de meubles et d'objets d'art.
Paul Bergé
"Portrait de Louis MAJORELLE"
A la mort d'Auguste Majorelle en 1879, son fils aîné, Louis, prend la succession de l'entreprise aux côtés de sa mère. Le magasin est installé au 26 rue Saint-Georges à Nancy. Durant plusieurs années, Majorelle se forme auprès des ouvriers de son père, ce qui lui assure une solide connaissance pratique. Il peut ainsi prendre la direction artistique de la maison Majorelle en 1884, qui compte une vingtaine d'ouvriers, alors que sa mère gère le magasin dans lequel il expose son premier meuble.
En 1885, il épouse Jeanne Kretz. Leur fils unique, Jacques Majorelle, naît l'année suivante.
A l'Exposition universelle de Paris, en 1889, il est récompensé d'une médaille d'argent dans la catégorie meubles à bon marché et de luxe. Il crée l'année suivante un atelier consacré au travail du métal.
En 1894, après une production d'inspiration historique, Louis Majorelle remplace le décor vernis ou peint du mobilier rocaille et japonisant au profit du décor marqueté à références naturalistes et symbolistes. Son stand à l'exposition d'art décoratif des galeries Poirel à Nancy rassemble 12 meubles de style Louix XV, Louis XVI et Empire ainsi que des meubles d'inspiration moderne : un plateau de table en bois pyrogravé et la table La Source, composés par Jacques Gruber, et un meuble créé par Camille Gauthier.
Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur au Salon de 1900.
Reconnu essentiellement pour son travail d'ébéniste, Louis Majorelle développe une production de meubles à deux niveaux : la première concerne le mobilier de luxe, fabriqué à Nancy rue du Vieil Aître, et la seconde, le mobilier bon marché de série qui est réalisé à partir de 1905 dans les ateliers de Pierre Majorelle à Bouxières, près de Nancy, sous le nom de Peltier, Misserey et Cie.
En 1897, il fait construire ses ateliers rue du Vieil Aître à Nancy, par Lucien Weissenburger. Le travail du métal est développé dans ses ateliers pour la réalisation des bronzes ornant le mobilier, mais aussi pour les luminaires en collaboration avec Daum à partir de 1898. C'est cette même année que Majorelle collabore pour la première fois avec Henri Sauvage pour l'ameublement et la décoration du Café de Paris (avenue de l'Opéra, Paris). Majorelle fera appel à Sauvage pour la construction de la Villa Jika - ou Villa Majorelle -, dont le chantier débute en 1901.
A l'Exposition universelle de Paris, en 1900, Louis Majorelle est membre du jury pour sa catégorie. Il y présente entre autres l'ensemble de mobilier aux nénuphars (Musée de l'Ecole de Nancy).
Quand l'association Ecole de Nancy est officiellement fondée en 1901, Louis Majorelle en est l'un des vice-présidents.
Il fait éditer ses céramiques dans différents ateliers de la région lorraine et réalise des modèles d'objets en grès pour Alphonse Cytère(Rambervillers) et les frères Mougin.
Ses multiples activités l'amènent à ouvrir de nombreux magasins d'exposition, notamment à Paris, Lyon, Lille, Oran et Alger.
En 1916, les bombardements détruisent les magasins et les ateliers de Nancy, ainsi qu'une partie de la Villa Majorelle. Louis s'installe à Paris et reprend la peinture en fréquentant l'académie Julian et le travail du métal. Il crée à cette époque des verreries cloisonnées en collaboration avec Antonin Daum et entreprend la reconstruction de ses ateliers nancéiens malgré la menace des bombardements persistants.
Louis Majorelle décède en 1926. Son frère, Jules, prend la direction administrative de la société Majorelle et la direction artistique est assurée par Alfred Levy, fidèle collaborateur de l'entreprise depuis 1888 où il y est entré comme décorateur. Le magasin de la rue Saint-Georges ferme en 1951 et les ateliers cessent toute activité cinq ans plus tard.
Bibl. : Ecole de Nancy.com
"Louis Majorelle" d'Alastair Duncan
"Majorelle" de Roselyne Bouvier
La revue bimensuelle "Lorraine artiste" du 15 février 1901 puis du présente sous la plume d'Emile NICOLAS une longue et passionnante étude sur les "Meubles de Louis MAJORELLE"
Nous ne présentons que quelques pièces majeures venant des ateliers de Louis Majorelle. Le caractère industriel de la production ne correspondant pas exactement à la démarche d'Artlorrain.com .
Catégorie:
Oeuvres de Louis MAJORELLE mises en vente
Lot n° 112
Bureau en acajou sculpté et placage d'acajou à plateau rectangulaire à débordement, il ouvre en façade par quatre tiroirs et repose sur quatre montants galbés rainurés. Poignées de tirage en laiton doré à motifs floraux. 82,5 x 128,5 x 51 cm (usures)
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Lot n° 111
Guéridon en noyer sculpté à plateau polylobé se prolongeant sur un piètement tripode galbé rainuré réuni par une tablette d'entrejambe.
H : 80 cm, D : 72 cm (usures et fêles)
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Lot n°420
plinthe en acajou massif et placage d’acajou sculpté dans la masse de motifs naturalistes et de pommes de pin. Elle ouvre par 4 portes vitrées et 2 grandes niches en façade. Les côtés découvrent une niche et une porte. L’intérieur est plaqué en bouleau de Norvège. Circa 1900.
H.180 L.340 P.53.
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Lot n° 154 - Attribué à .....
351 x 242 cm
Usures, petits manques.
Provenance : cabinet de travail de Maître Philippe HOUOT, 7 rue Chanzy, Nancy ; resté depuis dans la famille. Historique : la maison Houot a été commanditée en 1905 par Maître Philippe HOUOT, notaire à Nancy, suite à l'essor de son étude. L'édifice a été réalisé par l'architecte Joseph HORNECKER et la décoration intérieure confiée notamment à Edgard BRANDT, Léon SUMERLY et Louis MAJORELLE. Cet immeuble notarial est aujourd'hui inscrit au titre des monuments historiques.
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Lot n° 232
Meubles d'art, ameublement et objets d'art (couverture déchirures et manques).
Dimensions non communiquées
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Lot n° 40
Suite de 2 Fauteuils et 2 chaises en bois doré et tissu bleu.
Vers 1900.
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Lot n° 148 - Verreries de Ch. SCHNEIDER
Lustre à armature en bronze doré ajouré de motifs floraux stylisés enserrant trois tulipes et une vasque centrale en verre marmoréen rouge nuancé bleu.
H : 75 cm, D : 60 cm
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Lot n 168
large niche ouverte en partie haute, ouvrant par deux tiroirs en façade et une porte à décor marquetée de bois exotique figurant des canards. La partie basse présente des étagères latérales composé de montants sculptés de forme balustre et d'une balustrade à décor d'iris. 146 x 122 x 48,5 cm (manque de placage et taches)
Bibliographie : Alastair Duncan, "Majorelle", Flammarion, 1991, modèle au décor variant reproduit page 36
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t n° 169
Meuble de présentation en acajou et noyer sculptés ouvrant en partie haute sur deux niches ouvertes et une petite porte centrale à décor en marqueterie d'un paysage lacustre, surmontant un casier central ouvert et une porte pleine en partie basse à décor marqueté d'iris et de calta des marais. Signature "Majorelle" marquetée en partie basse de la porte.
148 x 55 x 33,5 cm (usures, sauts de placage et manque entrée de serrure)
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Lot n° 167
Rare table à thé à deux plateaux à décors en marqueterie de bois précieux de fleurs et feuillages pour l'un et de nénuphars pour l'autre. Poignées latérales en bronze dorée de part et d'autre du plateau supérieur, à décor finement ciselé d'orchidées et d'ombelles. Signature marquetée "Majorelle" en bas à droite du plateau inférieur.
82 x 90 x 54 cm
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Lot n° 361
se composant d'un canapé deux places, trois bergères à haut dossier, deux fauteuils et deux chaises. Canapé : H. 84 cm - L. 131 cm - P. 62 cm Bergères haut dossier : H. 112 cm - L. 78 cm - P. 63 cm Fauteuils : H. 80 cm - L. 57 cm - P. 70 cm Chaises : H. 96 cm - L. 42 cm - P. 40 cm AM
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Lot n° 359
bois doré postérieurement. Estampillé.
H. 150 cm - L. 102 cm - P. 3 cm
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Lot n° 67
40cmx30cm
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Lot n° 18
Il présente six tulipes en verre rose et vert à motifs de chardons Tulipes signées “Daum Nancy ” Vers 1900-1910
H : 88 cm Diam : 77 cm
Bibliographie : - Alastair Duncan, « Majorelle », Edition Flammarion, Paris, 1991, modèle reproduit page 218 dans une planche en noir et blanc. - Catalogue « Majorelle - Nancy, décoration d'intérieurs, meubles-tentures- bronze- ferronneries.
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Lot n° 17
H : 35 cm L : 86 cm P : 14 cm
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Lot n° 71
28,5cmx37,5cm
Dédicacé
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Lot n° 300
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Lot n° 303
Lampe à pied en bronze argenté à base circulaire ajourée à décor de gui stylisé et fût végétalisé à trois bras et attaches feuillagées retenant un chapeau conique en verre gravé à l'acide de fleurs et feuillage sur fond dépoli, signé. Circa 1910.
H : 60 cm.
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Lot n° 255
Les accotoirs mouvementés supportés par des consoles d'accotoir se prolongeant en entretoises jusqu'à chaque base de pied arrière. Les hauts dossiers entièrement encadrés et sommés chacun d'une moulure mouvementée. Les pieds avant sculptés reprenant le thème arborescent. Les assises et les dossiers tapissés de velours vert. Époque Art nouveau.
H.: 117 cm - L.: 63 cm.
(État d'usage, tapisseries et garnitures usagées).
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Lot n° 254
Le décor de fleurs grimpantes en métal doré en application sur la façade ; enrichi au centre d'un cartouche, reprenant le thème décoratif, réalisé en métal repoussé et doré. Le cadran également en métal doré et patiné brun aux motifs curvilignes repoussés et aux chiffres arabes. Complète de son balancier au motif floral en métal doré. Époque Art nouveau, vers 1900-1910. H.: 43,2 cm - L.: 20 cm - P.: 14 cm. (État d'usage).
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