Vitrine
Technique:
Lot n° 787
Construction en caisson vitré sur tout le pourtour avec trois niveaux sur quatre pieds, les pieds avant richement sculptés, fourchus.
H.199 cm, 131,5 x 46,5 cm.
Acajou, motif floral sculpté. Verre, rails en bronze. Dos et bas recouverts de soie brute légère.
Cf. Duncan, Louis Majorelle, Munich 1991, p. 43.
Louis Majorelle découvre très tôt sa filiation artistique dans l'entreprise de son père, propriétaire d'une fabrique de menuiserie et de céramique bien connue à Nancy. Lorsqu'il a repris l'entreprise à l'âge de 20 ans, Louis a d'abord suivi l'historicisme dominant et copié principalement des meubles de l'époque Louis XV. Fidèle à la tradition lorraine, Majorelle a également mis l'accent sur la qualité des matériaux et de l'exécution, la fonctionnalité et - en ce qui concerne les sièges - le confort du mobilier. Au milieu des années 1890, la nouvelle tendance Art Nouveau s'introduit dans l'usine Majorelle. Comme son contemporain et concurrent Emile Gallé, il a commencé à chercher des modèles dans la nature, moins dans la forme que dans le décor, et à intégrer les motifs dans ses créations de meubles. Ses marqueteries sont faites de bois de racine de la plus haute qualité. Dans le nouveau siècle, il réussit bientôt à se démarquer de ses concurrents et à trouver son propre style. Notre vitrine est un bel exemple de cette évolution chez Majorelle. Les formes organiques, en même temps stables, restent, les sculptures de haute qualité ne font qu'accentuer la forme, les garnitures, principalement en bronze plaqué or, se font remarquer comme éléments décoratifs.
Une vitrine carrée et autoportante du même modèle a été exposée à l'Exposition de l'Ecole de Nancy à Paris en 1903. Les luminaires des Daum Frères y étaient présentés avec des cadres de la branche métallurgie de la société Majorelle.
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- MAJORELLE Louis