Louis MAJORELLE

Louis MAJORELLE

1859 - 1926

Ville:

Louis MAJORELLE

Né à Nancy, après avoir suivi les cours de Théodore DEVILLY et Charles PETRE à l'école des beaux-arts de Nancy, Louis Majorelle est admis à l'école des beaux-arts de Paris en 1877 dans l'atelier du peintre Aimé Millet. Deux ans plus tard, le décès de son père l'oblige à revenir à Nancy. Il reprend avec son frère Jules l'entreprise familiale de fabrique de mobilier et de faïence. L'histoire de l'entreprise Majorelle débute avec Auguste MAJORELLE qui ouvre un magasin à Toul en 1858. Il exerce une double activité, celle de décorateur et de commerçant. En 1860, voulant se rapprocher de sa clientèle, Auguste Majorelle s'installe à Nancy, rue des Dominicains, où il ouvre un commerce de meubles et d'objets d'art.
téléchargement - 2020-10-25T095839.484.pngPaul Bergé
                                                                         "Portrait de Louis MAJORELLE"

 

A la mort d'Auguste Majorelle en 1879, son fils aîné, Louis, prend la succession de l'entreprise aux côtés de sa mère. Le magasin est installé au 26 rue Saint-Georges à Nancy. Durant plusieurs années, Majorelle se forme auprès des ouvriers de son père, ce qui lui assure une solide connaissance pratique. Il peut ainsi prendre la direction artistique de la maison Majorelle en 1884, qui compte une vingtaine d'ouvriers, alors que sa mère gère le magasin dans lequel il expose son premier meuble.

En 1885, il épouse Jeanne Kretz. Leur fils unique, Jacques Majorelle, naît l'année suivante.

A l'Exposition universelle de Paris, en 1889, il est récompensé d'une médaille d'argent dans la catégorie meubles à bon marché et de luxe. Il crée l'année suivante un atelier consacré au travail du métal.

En 1894, après une production d'inspiration historique, Louis Majorelle remplace le décor vernis ou peint du mobilier rocaille et japonisant au profit du décor marqueté à références naturalistes et symbolistes. Son stand à l'exposition d'art décoratif des galeries Poirel à Nancy rassemble 12 meubles de style Louix XV, Louis XVI et Empire ainsi que des meubles d'inspiration moderne : un plateau de table en bois pyrogravé et la table La Source, composés par Jacques Gruber, et un meuble créé par Camille Gauthier.
Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur au Salon de 1900.
Reconnu essentiellement pour son travail d'ébéniste, Louis Majorelle développe une production de meubles à deux niveaux : la première concerne le mobilier de luxe, fabriqué à Nancy rue du Vieil Aître, et la seconde, le mobilier bon marché de série qui est réalisé à partir de 1905 dans les ateliers de Pierre Majorelle à Bouxières, près de Nancy, sous le nom de Peltier, Misserey et Cie.
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En 1897, il fait construire ses ateliers rue du Vieil Aître à Nancy, par Lucien Weissenburger. Le travail du métal est développé dans ses ateliers pour la réalisation des bronzes ornant le mobilier, mais aussi pour les luminaires en collaboration avec Daum à partir de 1898. C'est cette même année que Majorelle collabore pour la première fois avec Henri Sauvage pour l'ameublement et la décoration du Café de Paris (avenue de l'Opéra, Paris). Majorelle fera appel à Sauvage pour la construction de la Villa Jika - ou Villa Majorelle -, dont le chantier débute en 1901.

A l'Exposition universelle de Paris, en 1900, Louis Majorelle est membre du jury pour sa catégorie. Il y présente entre autres l'ensemble de mobilier aux nénuphars (Musée de l'Ecole de Nancy).

Quand l'association Ecole de Nancy est officiellement fondée en 1901, Louis Majorelle en est l'un des vice-présidents.

Il fait éditer ses céramiques dans différents ateliers de la région lorraine et réalise des modèles d'objets en grès pour Alphonse Cytère(Rambervillers) et les frères Mougin.

Ses multiples activités l'amènent à ouvrir de nombreux magasins d'exposition, notamment à Paris, Lyon, Lille, Oran et Alger.

En 1916, les bombardements détruisent les magasins et les ateliers de Nancy, ainsi qu'une partie de la Villa Majorelle. Louis s'installe à Paris et reprend la peinture en fréquentant l'académie Julian et le travail du métal. Il crée à cette époque des verreries cloisonnées en collaboration avec Antonin Daum et entreprend la reconstruction de ses ateliers nancéiens malgré la menace des bombardements persistants.

Louis Majorelle décède en 1926. Son frère, Jules, prend la direction administrative de la société Majorelle et la direction artistique est assurée par Alfred Levy, fidèle collaborateur de l'entreprise depuis 1888 où il y est entré comme décorateur. Le magasin de la rue Saint-Georges ferme en 1951 et les ateliers cessent toute activité cinq ans plus tard.
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Bibl.   :   Ecole de Nancy.com

"Louis Majorelle" d'Alastair Duncan
"Majorelle" de Roselyne Bouvier

La revue bimensuelle "Lorraine artiste" du 15 février 1901 puis du          présente sous la plume d'Emile NICOLAS une longue et passionnante étude sur les "Meubles de Louis MAJORELLE

 

Nous ne présentons que quelques pièces majeures  venant des ateliers de Louis Majorelle. Le caractère industriel de la production ne correspondant pas exactement à la démarche d'Artlorrain.com .


Oeuvres de Louis MAJORELLE mises en vente

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Un rare ensemble Art nouveau dit « aux orchidées » - Bois précieux et bronze, signé

Lot n° ? 

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Grand lampadaire aux algues - Fer forgé, bronze, signé

Lot n° 103
Haut. 198 cm. Diam. vasque : 58 cm.

Une mise en teinte postérieure a modifié le délicat jeu de bichromie d'origine où les algues, tout en bronze, se détachaient de la structure du piètement, traitée en couleur argent. Une restauration, à l'image de celle qui fut menée sur l'exemplaire du musée de l'Ecole de Nancy, permettrait de rendre à ce lampadaire toute sa splendeur.

Provenance : Galerie Robert Zehil, Monaco, puis collection particulière, France.

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Meuble présentoir à musique - noyer mouluré et sculpté, signé

Lot n° 6
montant latéraux mouvementés encadrant des niches, celles en partie inférieure munies de portes vitrées, découvrant en partie droite un casier à partitions, la partie médiane ouvrant par une porte à décor marqueté de roseaux. Signé ‘L. Majorelle Nancy’.
H. 168,5 - L. 87 - P. 43 cm   .
(Clé, saut de placage en partie basse)  .

PROVENANCE Ancienne collection du Dr César Tournier, ancien chef de clinique médicale de l’Université de Lyon. Transmis par descendance aux actuels propriétaires.

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Pendule de table à corps galbé à décor de fleurs de pavot et de motifs feuillagés. - Acajou et bronze doré, signé

Lot n° 179
Cadran en bronze doré anciennement émaillé bleu. Vers 1900.
Hauteur : 37,5 cm. Longueur : 16,5 cm. Largeur : 12 cm.
Verre de la porte arrière cassé.

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Pendule en acajou mouluré de forme chantournée de style végétal, ornementation de bronzes dorés à motifs de fleurs et feuillages - Acajou et bronze doré signé

Lot n° 143
Epoque Art Nouveau. Avec sa clé et son balancier.
H. 39 cm

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Vase conique à décor émaillé d'une frise de motifs en relief - Grès de Mougin signé

Lot n° 457
Fond marbré. Porte les inscriptions "Grès Mougin. Nancy France. 24. K. Modèle de L. Majorelle" sous la base. Circa 1900.
H_13 cm

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Lampe "PISSENLIT" - Fer forgé et verre doublé, signé

Lot n° 360 -   Collaboration avec Daum pour les verreries
Monture en fer forgé et cache-ampoules sphériques en verre doublé, violet sur fond opaque blanc, à décor de semis de pistils gravés en camée à l’acide. Signée sur le pied "L Majorelle Nancy".
Haut : 62 cm.

Bibliographie : Catalogue Majorelle - Nancy, modèle référencé et reproduit pl. 3.

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Petite armoire à étagères - Meuble en noyer, bois fruitier et marqueterie, signé

Lot n° 131
188 x 106 x 48 cm

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Salle à manger « Chicorée » - Noyer et marqueterie de noyer; signée

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1900

Lot n° 195-1

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Salle-à-manger « La Vigne » - Noyer mouluré et sculpté, signé

Lot n° 82877309
à décor de pampre et feuilles de vigne et ornementation de laiton travaillé au repoussé et poignées de tirage en bronze végétalisées,

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Guéridon à décor marqueté de motifs floraux - noyer mouluré, signé

Lot n° 849
Signé « L.Majorelle » Vers 1900
H : 73 cm Diam : 73 cm

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Bureau 'aux Trèfles' - Noyer et acajou sculptés, différentes incrustations de placage, signé

Lot n° 404
Rectangle incurvé sur quatre pieds sabre.
H. 75 cm, 108,5 x 73,5 cm.
Noyer et acajou sculptés, différentes incrustations de placage, bronze avec motifs de trèfles stylisés, doré. Clé d'origine.

Cf. Duncan, Louis Majorelle, Munich 1991, p. 208, ill. 143 (coiffeuse de la même série avec les mêmes garnitures en bronze).

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Bureau « Nénuphars » - placage d'acajou sur bâti en chêne ornementé d'éléments en bronze doré non signé

Lot n° 69     -  Attribution à l'atelier de .....
inspiré du modèle créé au début des années 1900 par Louis Majorelle, en placage d'acajou sur bâti en chêne ornementé d'éléments en bronze doré à corps de nénuphars, plateau rectangulaire polylobé aux angles légèrement remontés ouvrant en ceinture par deux tiroirs et une serrure centrale cernée d'un jonc doré. Piètement d'angle à jambes fuselées moulurées ornementées de bronze doré (bronzes neufs, restaurations, griffures et à-coups). Haut. : 79 cm ; Grand. : 151 cm ; Prof. : 74 cm

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Lampe de table « Orchidée » - Fer forgé et verre marmoréen signé

Lot n° 61
Attribuée à Louis MAJORELLE & DAUM - NANCY Lampe de table « Orchidée » en fer forgé martelé patiné à décor d'une feuille d'orchidée et cache-ampoule rapporté à corps ovoïde modelé à chaud en verre marmoréen rose orangé. Signée Daum Nancy sur le cache-ampoule. Haut. : 61 cm

Provenance : - Collection Bernard Laurent, Villefranche-sur-Mer ; - Puis par succession jusqu'au propriétaire actuel.

Historique : - Un modèle au piètement variant légèrement fut présenté lors de l'exposition de l'École de Nancy au Pavillon de Marsan en 1903.

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Fauteuil de bureau - acajou à grand dossier enveloppant, non signé

Lot n° 68     -  Attribué à .....
Fauteuil « Nénuphars », inspiré du modèle créé au début des années 1900 par Louis Majorelle, en placage d'acajou à grand dossier ouvert enveloppant formant accotoirs, ornementé d'éléments en bronze doré à corps de nénuphars. Piètement d'angle à jambes avant légèrement galbées moulurées et ornementées de bronze doré et arrière sabre à jambes latérales galbées en arceau. Dossier et fond de siège entièrement recouvert de cuir brun (bronzes neufs, restaurations et petits enfoncements).
Haut. : 84,5 cm ; Grand. : 86 cm ; Prof. : 54 cm

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Exceptionnel bureau de dame aux ‘Nénuphars’ - acajou mouluré et sculpté et placage de courbaril, signé

Lot n° 17
plateau gainé de cuir, importante ornementation de bronze doré à décor de feuilles, fleurs de nénuphars et boutons de fleurs appliquée sur les pieds et formant poignées des tiroirs.
H. 98 - L. 142 - P. 80 cm   (Clé d’origine, légère restauration sur une arête, usures au cuir)     

IMPORTANT Un exemplaire similaire est présent dans les collections des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique (Inv. GC 139).

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Exceptionnelle bibliothèque-vitrine aux ‘Nénuphars’ - acajou mouluré et placage de courbaril, signé

Lot n° 18
En acajou mouluré et placage de courbaril, présentant deux portes vitrées en façade découvrant un intérieur muni de cinq étagères amovibles, importante ornementation de bronze doré à décor de feuilles et de fleurs de nénuphars formant colonnes végétales se terminant en sabots débordants.
H. 220 - L. 135 - P. 48 cm   
(Clé d’origine, fond inférieur de la vitrine manquant, insolations, quelques fentes au placage sur les parties latérales supérieures, un manque en partie inférieure)   

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Cabinet de travail modèle «Junko» - Noyer mouluré et sculpté et placage de noyer, signé

Lot n° 229

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Rare guéridon à motif végétal - chêne et placage de zebrano et bronze doré, signé

Lot n° 2
chêne et placage de zebrano présentant un plateau triangulaire en cuvette moulurée reposant sur un piètement tripode nervuré relié par une entretoise courbée et agrémentée d’éléments en bronze doré à motif végétal Vers 1900 H : 76 cm L : 81,5 cm P : 81,5 cm

Bibliographie : Alastair Duncan, "Louis Majorelle", Edité par Flammarion, Paris, 1991, pour une variante reproduite sur une planche en noir et blanc.

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Meuble « Pélican » - acajou massif, placage de palissandre, d'acajou et d'ébène de Macassar incrusté de nacre et marqueterie de bois d'essences différentes, signé

Lot n° 367

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