Dominique ROUSSERIE

Né en 1960 à Metz, France, Habite et travaille entre St Barth et le Sud de la France L’œuvre de Dominique ROUSSERIE est un voyage entre les mondes. En 1981, à l’âge de 21 ans , il part et traverse l’océan faisant de son bateau un atelier flottant. Il découvre d’autres civilisations qui vont définitivement influencer et orienter son travail. ROUSSERIE a un intérêt pour le primitivisme, les signes anciens et les systèmes de croyances spirituelles. Il étudie l'art préhistorique, le pouvoir des plantes hallucinogènes et travaille sur l’état de conscience. Le sociologue et philosophe Gérard Barrière écrira : « Précurseur de sa vision, sa peinture explore des frontières bien plus importantes que les dérisoires lignes pointillées de notre atlas. Des frontières que l'art seul pourra visiter, franchir, repousser, abolir, alors que nous aurons tous épuisé à jamais les joies du voyage géographique. Il est temps de quitter la peau du monde pour partir à la recherche de son esprit, de ses territoires encore presque virginaux où son âme et la nôtre jouent librement ensemble et dansent, à l'infini, leur amour inépuisable. » Il expose pour différentes manifestations et expositions internationales. Ses séries d’Orchidées rares, de structures moléculaires, la période japonaise et le projet Mapping sont représentatifs de ses archétypes. ROUSSERIE fait partie de nombreuses collections privées et muséales et est présent dans plusieurs galeries internationales En 2012, le musée MuBE lui consacre une exposition personnelle à Sao Paolo, Brésil, ses séries d’Orchidées rares sont montrées à Southampton, New-York en 2017 et à Londres en 2018, et plus récemment une exposition rétrospective, « Terrae incognitae », au Musée territorial de St Barthelemy. Le travail de Rousserie consiste depuis 40 ans à révéler ce qu’on ne voit pas et ce dont on ne se rappelle pas (notamment avec ses expériences liées à la botanique). Au fil des ans, ses lectures continuent de le guider dans ses différents travaux. Un travail expérimental qui révèle des concepts d’humanisme et une certaine philosophie sociale. Que ce soit dans ses dessins, ses fleurs, ses sculptures, il y a un travail sur la mémoire, une somme de connaissances à la croisée des sciences humaines et naturelles.