Flacon "Osiris" pour Vinolia

Lot n° 83
Nous sommes fiers de vous proposer cette présentation de parfum Osiris de Vinolia, récemment découverte en 1914 : un flacon et un bouchon en cristal de Baccarat, ornés d'une large frise en haut-relief de symboles égyptiens intégrés. La fleur de lotus représente la « création », se refermant la nuit pour s'enfoncer dans l'eau et réapparaître au lever du jour. Elle est associée au « soleil, à la renaissance et à la vie elle-même ». Le triangle signifie « donner ». Les deux cobras symbolisent le « rang élevé ». Le disque solaire représente « la divinité, la royauté et le pouvoir ». L'étiquette en papier doré imprimé devient ici le disque. Tous les détails moulés sont sublimés par un émail doré riche et une patine brune. Un cordon doré maintient le bouchon au flacon et la base est marquée Baccarat. Présenté dans un élégant coffret en cuir orné d'une bordure dorée et portant l'inscription « Vinolia, Paris-Londres », doublé d'une soyeuse doublure. En janvier 1914, une équipe d'archéologues financée par la Grande-Bretagne a fouillé le temple d'Osiris à Abydos, ce qui, nous le concluons, a inspiré le thème. C'est en août de la même année que l'Allemagne a déclaré la guerre à la France, et la Grande-Bretagne à l'Allemagne. On peut supposer que la production de cette présentation de luxe a été annulée ou qu'elle a été éditée en édition très limitée. À notre connaissance, il s'agit du seul exemplaire connu. Osiris signifie « puissant » ou « puissant ». Dieu égyptien de la terre, de la fertilité et de la végétation, de la mort et de la renaissance ; on pense qu'il a autrefois possédé une forme humaine et vécu sur terre. Osiris symbolisait par sa mort la sécheresse annuelle, et par sa renaissance miraculeuse les crues périodiques du Nil et la croissance des céréales. Il était également associé à la renaissance quotidienne du soleil, après avoir passé la nuit dans le monde souterrain. C'était un dieu-roi qui était censé avoir donné la civilisation à l'Égypte ; Il enseignait l'art de l'agriculture, inventait les arts et les sciences, établissait les lois et apprenait à vénérer les dieux. Osiris était communément représenté comme un pharaon à la peau verte (couleur de la renaissance), coiffé de la couronne de Haute-Égypte, tenant la houlette et le fléau (instruments du berger), et portant les attributs de la momification de la poitrine aux pieds. Le mythe d'Osiris le décrit comme ayant été tué et démembré par son frère Seth, qui convoitait son trône. Les fragments de son corps furent ensuite rassemblés par Isis, la sœur et épouse d'Osiris, qui les regroupa dans des bandelettes, puis le ranima grâce à un sortilège lui permettant de devenir enceinte. Elle l'embauma ensuite et l'enterra (ce qui fut l'une des premières associations avec la momification, qui fut reprise par les rois suivants). Son fils Horus finira par tuer Seth, vengeant son père et montant sur le trône pour rétablir l'ordre en Égypte. Horus est souvent identifié au soleil et représenté comme un disque solaire. Osiris était l'une des divinités les plus vénérées de la culture égyptienne antique, et la ville d'Abydos était l'épicentre du culte d'Osiris, où les premiers rois et adorateurs supposaient que se trouvait le tombeau d'Osiris.Cet objet historique a été acheté à Paris dans les années 1970 à un descendant d'un cadre de la société Vinolia. Ce dernier lui a expliqué que le flacon et son coffret étaient les modèles originaux finis qui auraient été présentés au conseil d'administration pour approbation finale avant la production. Ceci explique pourquoi le flacon est orné d'un cordon, mais sans parfum, et est livré dans un coffret impeccable. Lorsque le livre Baccarat a été publié, quelques années après l'achat du flacon, la propriétaire a vu l'inscription avec le dessin de son flacon identifié au nom de la société, Vincha. Ne comprenant pas cette incohérence, elle s'est adressée au siège social de Baccarat à Paris et a pu parler à l'un des employés ayant participé à la création du livre. Après avoir réexaminé les registres originaux de Baccarat, manuscrits, il a été déterminé qu'ils avaient confondu le « O » de Vinolia avec un « C » et le « Li » avec un « H ». Par conséquent, ils l'ont étiqueté Vincha au lieu de Vinolia. La société de parfumerie Vincha n'a jamais existé. Les savons et préparations pour peaux sensibles « Vinolia » ont été développés en 1888 et fabriqués par Blondeau et Cie., une société anglaise basée à Londres, sous une marque française. Grâce à l'enthousiasme du monde médical, la demande pour les produits Vinolia a rapidement augmenté et les marchandises ont été exportées dans le monde entier depuis des bureaux établis à Londres, Paris et New York. Trois parfums ont été lancés en 1892, avec un catalogue de plus de 60 senteurs. En 1898, Vinolia est devenue une entreprise à part entière et a été rachetée par Lever Bros. en 1906. En 1911, la gamme « Royal Vinolia » a été lancée à l'occasion du couronnement du roi George V et de la reine Mary. Les produits Vinolia ont été plébiscités par la reine Victoria, la reine d'Afghanistan, le roi et la reine d'Espagne, ainsi que la reine Élisabeth II, titulaires de plusieurs mandats royaux. Toujours en 1911, la White Star Line a choisi les savons Vinolia parfumés à la rose pour les cabines de première classe des navires RMS « Olympia » et « Titanic ». Les parfums étaient proposés dans de jolis flacons en verre pressé et en cristal taillé à facettes. Jusque dans les années 1910 et 1920, des créations furent produites par Baccarat, Depinoix, Viard et d'autres verriers renommés. Des étiquettes décoratives, des rubans noués au col, ainsi que de jolis coffrets et paniers-cadeaux contribuèrent à la popularité précoce et durable de la marque. Le showroom londonien ferma ses portes en 1939 et la production fut limitée pendant la Seconde Guerre mondiale. Différents produits Vinolia furent commercialisés jusque dans les années 1960, le dernier produit étant vendu en 1983. Source : Catalogue d'archives d'UnileverLors de la publication du livre Baccarat, quelques années après l'achat du flacon, la propriétaire découvrit l'inscription avec le dessin de son flacon identifié au nom de la société Vincha. Ne comprenant pas cette incohérence, elle contacta le siège social de Baccarat à Paris et put parler à l'un des employés ayant participé à la création du livre. Après avoir réexaminé les registres originaux de Baccarat, manuscrits, il fut établi qu'ils avaient confondu le « O » de Vinolia avec un « C » et le « Li » avec un « H ». Par conséquent, l'étiquette fut nommée Vincha au lieu de Vinolia. La parfumerie Vincha n'a jamais existé. Les savons et préparations pour peaux sensibles « Vinolia » furent développés en 1888 et fabriqués par Blondeau et Cie., une société anglaise basée à Londres, sous un nom français. Grâce au soutien enthousiaste du monde médical, la demande pour les produits Vinolia augmenta rapidement et les marchandises furent exportées dans le monde entier depuis des bureaux établis à Londres, Paris et New York. Trois parfums furent lancés en 1892, avec un catalogue de plus de 60 senteurs. En 1898, Vinolia devint une entreprise à part entière et fut rachetée par Lever Bros. en 1906. En 1911, la ligne « Royal Vinolia » fut lancée à l'occasion du couronnement du roi George V et de la reine Mary. Les produits Vinolia furent plébiscités par la reine Victoria, la reine d'Afghanistan, le roi et la reine d'Espagne, ainsi que la reine Élisabeth II, titulaires de plusieurs mandats royaux. Toujours en 1911, la White Star Line choisit les savons parfumés à la rose Vinolia pour les cabines de première classe des navires RMS « Olympia » et « Titanic ». Les parfums étaient proposés dans de jolis flacons en verre pressé et en cristal taillé à facettes. Jusque dans les années 1910 et 1920, des modèles furent produits par Baccarat, Depinoix, Viard et d'autres verriers renommés. Des étiquettes décoratives, des rubans noués au col, ainsi que de jolies boîtes et paniers-cadeaux contribuèrent à la popularité précoce et durable de la marque. Le showroom londonien ferma ses portes en 1939 et la production fut limitée pendant la Seconde Guerre mondiale. Divers produits Vinolia furent commercialisés jusque dans les années 1960, le dernier étant vendu en 1983. Source : Catalogue d'archives d'UnileverLors de la publication du livre Baccarat, quelques années après l'achat du flacon, la propriétaire découvrit l'inscription avec le dessin de son flacon identifié au nom de la société Vincha. Ne comprenant pas cette incohérence, elle contacta le siège social de Baccarat à Paris et put parler à l'un des employés ayant participé à la création du livre. Après avoir réexaminé les registres originaux de Baccarat, manuscrits, il fut établi qu'ils avaient confondu le « O » de Vinolia avec un « C » et le « Li » avec un « H ». Par conséquent, l'étiquette fut nommée Vincha au lieu de Vinolia. La parfumerie Vincha n'a jamais existé. Les savons et préparations pour peaux sensibles « Vinolia » furent développés en 1888 et fabriqués par Blondeau et Cie., une société anglaise basée à Londres, sous un nom français. Grâce au soutien enthousiaste du monde médical, la demande pour les produits Vinolia augmenta rapidement et les marchandises furent exportées dans le monde entier depuis des bureaux établis à Londres, Paris et New York. Trois parfums furent lancés en 1892, avec un catalogue de plus de 60 senteurs. En 1898, Vinolia devint une entreprise à part entière et fut rachetée par Lever Bros. en 1906. En 1911, la ligne « Royal Vinolia » fut lancée à l'occasion du couronnement du roi George V et de la reine Mary. Les produits Vinolia furent plébiscités par la reine Victoria, la reine d'Afghanistan, le roi et la reine d'Espagne, ainsi que la reine Élisabeth II, titulaires de plusieurs mandats royaux. Toujours en 1911, la White Star Line choisit les savons parfumés à la rose Vinolia pour les cabines de première classe des navires RMS « Olympia » et « Titanic ». Les parfums étaient proposés dans de jolis flacons en verre pressé et en cristal taillé à facettes. Jusque dans les années 1910 et 1920, des modèles furent produits par Baccarat, Depinoix, Viard et d'autres verriers renommés. Des étiquettes décoratives, des rubans noués au col, ainsi que de jolies boîtes et paniers-cadeaux contribuèrent à la popularité précoce et durable de la marque. Le showroom londonien ferma ses portes en 1939 et la production fut limitée pendant la Seconde Guerre mondiale. Divers produits Vinolia furent commercialisés jusque dans les années 1960, le dernier étant vendu en 1983. Source : Catalogue d'archives d'UnileverUne entreprise anglaise basée à Londres, utilisant un nom français. Grâce à l'enthousiasme du monde médical, la demande pour les produits Vinolia a rapidement augmenté et les marchandises ont été exportées dans le monde entier depuis des bureaux établis à Londres, Paris et New York. Trois parfums ont été lancés en 1892, avec un catalogue final de plus de 60 senteurs. En 1898, Vinolia est devenue une entreprise à part entière et, en 1906, elle a été rachetée par Lever Bros. En 1911, la ligne « Royal Vinolia » a été lancée à l'occasion du couronnement du roi George V et de la reine Mary. Les produits Vinolia étaient appréciés par la reine Victoria, la reine d'Afghanistan, le roi et la reine d'Espagne, ainsi que la reine Élisabeth II, titulaires de plusieurs mandats royaux. Toujours en 1911, la White Star Line a choisi les savons parfumés à la rose Vinolia pour les cabines de première classe des navires RMS « Olympia » et « Titanic ». Les parfums étaient disponibles dans de jolis flacons en verre pressé et en cristal taillé à facettes. Jusque dans les années 1910 et 1920, des modèles furent produits par Baccarat, Depinoix, Viard et d'autres verriers renommés. Des étiquettes décoratives, des rubans noués au col, ainsi que de jolies boîtes et paniers-cadeaux contribuèrent à la popularité précoce et durable de la marque. Le showroom londonien ferma ses portes en 1939 et la production fut limitée pendant la Seconde Guerre mondiale. Divers produits Vinolia furent commercialisés jusque dans les années 1960, le dernier étant vendu en 1983. Source : Catalogue d'archives d'UnileverUne entreprise anglaise basée à Londres, utilisant un nom français. Grâce à l'enthousiasme du monde médical, la demande pour les produits Vinolia a rapidement augmenté et les marchandises ont été exportées dans le monde entier depuis des bureaux établis à Londres, Paris et New York. Trois parfums ont été lancés en 1892, avec un catalogue final de plus de 60 senteurs. En 1898, Vinolia est devenue une entreprise à part entière et, en 1906, elle a été rachetée par Lever Bros. En 1911, la ligne « Royal Vinolia » a été lancée à l'occasion du couronnement du roi George V et de la reine Mary. Les produits Vinolia étaient appréciés par la reine Victoria, la reine d'Afghanistan, le roi et la reine d'Espagne, ainsi que la reine Élisabeth II, titulaires de plusieurs mandats royaux. Toujours en 1911, la White Star Line a choisi les savons parfumés à la rose Vinolia pour les cabines de première classe des navires RMS « Olympia » et « Titanic ». Les parfums étaient disponibles dans de jolis flacons en verre pressé et en cristal taillé à facettes. Jusque dans les années 1910 et 1920, des modèles furent produits par Baccarat, Depinoix, Viard et d'autres verriers renommés. Des étiquettes décoratives, des rubans noués au col, ainsi que de jolies boîtes et paniers-cadeaux contribuèrent à la popularité précoce et durable de la marque. Le showroom londonien ferma ses portes en 1939 et la production fut limitée pendant la Seconde Guerre mondiale. Divers produits Vinolia furent commercialisés jusque dans les années 1960, le dernier étant vendu en 1983. Source : Catalogue d'archives d'Unilever
Une importante bouteille Baccarat de 1914 pour « Osiris » de Vinolia a dépassé son estimation haute de 50 000 $ en s'adjugeant 102 000 $ avec frais. Le prix de vente de cette bouteille a non seulement établi un nouveau record mondial pour une bouteille commerciale de Baccarat aux enchères, mais grâce aux nouvelles informations fournies par le vendeur sur son histoire, son apparence a permis de corriger une erreur d'identification antérieure dans les archives de Baccarat. Une autre bouteille Baccarat pour « L'Heure Romantique » de Corday de 1930 a été vendue 24 000 $ dans son rare coffret Art déco. Parmi un bel ensemble de premières bouteilles Rosine de Paul Poiret figurait une version en verre non documentée de « Antinea, ou au fond de la mer » de 1922, vendue 3 900 $, rare car elle n'était apparue auparavant qu'en métal.