Sophie GUINZBOURG
Sophie GUINZBOURG
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Naissance en Champagne, à Châlons sur Marne, un dimanche dix-neuf août 1956 à dix heures du matin » Un de mes premiers chocs : Les portraits de l’école Flamande à Amsterdam, j’avais huit ans. Chez mes parents, sur les murs, des reproductions de Klee, Leger, Botticelli, Chagall, Gauguin et un portrait de Picasso représentant ma tante. Au dernier étage de la maison, mon grand-père, peintre du dimanche dans son odorant fouillis de tubes écrasés. »
Quatre ans plus tard Sophie achète ses premiers tubes chez le marchand de couleurs, de l’autre côté de la rue. Elle commence à peindre à l’huile et travaille le dessin classique.
A dix-sept ans elle découvre Nancy où elle entreprend des études présumées utiles … et Florence où elle déambule inlassablement dans les salles du musée des Offices.
A vingt et un ans, lassée de l’université et se souvenant de son goût pour la mode et le costume, elle crée » Le Matagot » ; la boutique vivra trois ans.
De 1982 à 1987 elle enseigne ( l’ anglais ) et surtout elle peint dans son minuscule atelier de petits portraits sur toile et ses premières scènes de café qui sont réalisées à l’ huile et aux pastels sur l’envers de papier peint bon marché . Parallèlement elle crée des accessoires de mode, des costumes de théâtre, des décors pour des spectacles (Nancy, Bourges, Avignon, Liège et Paris).
De 1986 à 1992 elle vit et travaille à Nancy, au « 33», vaste maison collective, lieu mythique où se croisent peintres, musiciens, photographes, comédiens inconnus ou déjà célèbres. C’est l’occasion de peindre de nombreux portraits .Le carton glacé sert de plus en plus souvent de support. Ce matériau pauvre permet le travail de la matière en frottis et en transparences.
En 1987, la naissance de Léo coïncide avec une certaine maturité dans le travail .Depuis Sophie se consacre exclusivement à la peinture et participe à des expositions collectives.
En 1989, elle propose une peinture à Nancy Jazz Pulsations qui en fait l’affiche de son festival et organise la première exposition personnelle. C’est le début des commandes et des expositions.
En 1991, Sophie réalise des cartons destinés à la décoration d’une fontaine intérieure. La mosaïque de 45 m2 qui recouvre sept bassins reproduit fidèlement l’esprit de ses peintures dans le grand immeuble d’Evry.
Depuis 1992, le « 33″ a fermé ses portes et Sophie Guinzbourg vit à Pompey, à 10 km de Nancy, dans une grande maison entre la Moselle et la forêt, avec son mari plasticien et photographe et leurs deux fils, c’est là aussi qu’elle peint ….
Bibl. : "http://www.sophie-guinzbourg.fr/"