Jean-Ignace-Isidore GRANDVILLE

Jean-Ignace-Isidore GRANDVILLE

(1803 - 1847)

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Jean-Ignace-Isidore GRANDVILLE       :  Autoportrait

Caricaturiste, illustrateur et lithographe, il est né à Nancy en septembre 1803 dans une famille d'artistes et de comédiens.
C’est à Nancy qu’il grandit et reçoit ses premières leçons de dessin de son père, musicien amateur mais surtout peintre miniaturiste « pour la tête, la fleur ou le paysage ». 
Après une enfance en Lorraine, Grandville arrive à Paris à l’âge de 20 ans et y publie sa première série de lithographies : Le dimanche d’un bon bourgeois. Puis il s’oriente lentement vers la charge politique, notamment avec son ouvrage Les métamorphoses du jour, en 1829, qui le conduit au succès. Il contribue par la suite à de nombreux journaux satiriques, comme La Caricature ou Le Charivari. Mais bientôt la censure sévit, et désormais une autorisation préalable pour l’impression et la publication de dessins est exigée. Pendant cinq ans, il parvient à déjouer cette censure par un art du symbole et de l’allusion, de la métaphore et de l’allégorie. En 1832, il est sacré « roi de la caricature ». Mais les procès qui s’en suivent le découragent quelque peu. Aussi se consacre-t-il à l’illustration de classiques littéraires pendant un temps, d’autant que le livre illustré connaît alors un formidable essor. Son premier morceau de bravoure en la matière sera l’illustration des Fables de La Fontaine, réalisées en bois debout par un graveur professionnel. C’est une grande première pour lui, puisqu’il n’est plus totalement maître de son dessin…

Au terme d’études secondaires inachevées, il devient élève de son père, peintre en miniatures.

Il nage en pleine époque romantique… Mais la France connaît également, à cette même époque, une renaissance de l’art du grotesque, dans lequel il puise volontiers.

Par la suite, certains verront en lui un précurseur du surréalisme.

Il travaille essentiellement sur l’humanisation de l’animal et son corollaire : l’animalisation de l’homme. Il meurt fou à l’âge de 49 ans.

Voir aussi "Jean-Ignace-Isidore GERARD dit GRANDVILLE" in "La Revue Populaire  Lorraine" n° 33 avril 1980

Bibl.  :  "Wikipédia.org

             "Dictionnaire biographique illustré de Meurthe et Moselle" Paris 1910
             Dans son numéro du 25 juin 1893, la revue bimensuelle "Lorraine Artiste" présentait deux longues et passionnantes études consacrée à l'exposition regroupant 1400 dessins originaux de l'artiste, qui s'était déroulée en début de cette année 1893, sous la plume d'E. Goutière-Vernolle et d'André Maury. 

            On pourra découvrir dans l'ouvrage de Félix VAZEMMES " Graveurs et illustrateurs de Lorraine" Nancy 1986 une longue et parfaitement documentée étude sur l'artiste.

 

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Oeuvres de Jean-Ignace-Isidore GRANDVILLE mises en vente

Affichage 21 - 40 sur 304

Un montage comprenant trois dessins : Cigales et criquets/ Chiens, chats et cochon/Chats et moutons - Plume et encre noire. La dernière est signée

Lot n° 64
Numérotée en haut à gauche au verso du montage « G280 ». Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». (Légèrement insolé, petites taches et petites pliures).
9 x 20 cm chacune

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Chez le notaire - Plume et encre brune sur traits de crayon noir., nommé sur cartel.

Lot n° 77
Numérotée en haut à gauche au verso du montage « G281 ».
Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». (Petites pliures). 20 x 13,5 cm

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« Médecine homéopathique » - Plume et encre brune. signé

Lot n° 65
Signée et datée en bas à gauche de « 1835 », titrée dans le haut : « Médecin homéopathique/la première prise à 5 h ce matin, prescriptions Hanuemam » et légendée dans le bas : « Dis-donc ma femme, je crois que l’homéopathique s’en fiche, d’moi avec sa subdivision de millionième et ses grains. Je ne vois rien du tout dans mon papier ! Je te l’ai dit c’est encore de l’attrape -nigaud ». Numérotée en haut à gauche au verso du montage « G325 ».

Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». (Légèrement insolé, petites taches et quelques épidermures).

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Les Salutations en chapeau haut de forme - Craon noir avec cartel nominatif

Lot n° 102
Numéroté en haut à gauche au verso du montage « G209 ». Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». (Légèrement insolé, petites taches et petites pliures).
28,5 x 25 cm

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Les Petites misères d’un illustrateur - Plume et encre brune, sur traits de crayon noir, rehauts de lavis brun., signé

Lot n° 66
Signée en bas à droite et annotée en haut à droite : « croquis supprimés par » .
Numérotée en haut à gauche au verso du montage « G242 ».
Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». (Pliure centrale horizontale, légèrement insolé, petites taches).
20 x 14 cm

Dessin préparatoire pour Les Petites misères de la vie humaine par Emile Forgues. Notre dessin est préparatoire pour une gravure (voir A. Renonciat, J.J. Granville, ACR édition-Vilo, Paris, 1985, p.260, reproduite)

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Feuille d’études avec études de toits, chien et éléments architecturaux - Crayon noir avec cartel nominatif

Lot n° 91
Numéroté en haut à gauche au verso du montage « G210 ».
Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». (Légèrement insolé, petites taches).
21 x 16,5 cm

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Le Spectacle des saltimbanques à la fenêtre - Plume et encre brune sur traits de crayon noir. avec cartel nominatif

Lot n° 67
Dédicacée en bas au centre « Pour Geny ».
Éléments architecturaux au crayon noir au verso sous la grande feuille dont un dessin préparatoire pour la gravure : « Du point de vue où je suis placé, la gloire n’est que l’égalité du néant », Un autre monde VI (voir : A. Renonciat, J.J. Granville, ACR édition-Vilo, Paris, 1985, p.246, rep) et sous la deuxième feuille également.

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La foire aux puces de Nancy - Plume et encre brune, aquarelle sur traits de crayon noir. signée

Lot n° 52
17cmx23cm On y reconnait, les mains dans la poche et en chapeau jaune, le Grand-père Mandel, Monsieur Noël et d'autres bourgeois de Nancy. Offert par Grandville à Monsieur Mandel, son ami.

Cartel en bas au centre sur le montage « Granville ». (Légèrement insolé, petites taches). 10,8 x 24,2 cm

On connaît une réplique de cette aquarelle, passée en vente chez Beuret Bailly, Bâle, le 21 juin 2014, n° 23.

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Nu féminin assis - Crayon noir avec cartel nominatif

Lot n° 82
Numéroté en haut à gauche au verso du montage « G221 ».
Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». Bande de papier ajoutée sur le bord droit. (Légèrement insolé, petites taches et petites pliures). 30,5 x 21 cm

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Un montage comprenant deux dessins : Enfants jouant autour d’un matelas / Le Coq invalide - Plume et encre brune sur traits de crayon noir, Le premier est signé

Lot n° 68
Numérotée en haut à gauche au verso du montage «G205 ». Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». (Légèrement insolé, petites taches et petites pliures). 11 x 11,5 cm ; 11,5 x 6 cm

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Louis Philippe et ses trois fils observant le ballet des courtisans - Plume et encre brune sur traits de crayon noir.

Lot n° 53
Esquisse au verso au crayon noir d’éléments architecturaux.
Annotée en bas à droite « Suivant qu’on l’… ».
Numérotée en haut à gauche au verso du montage « G226 ».
Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». (Légèrement insolé, petites taches et petites pliures).
27,5 x 39 cm

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« Gulliver et un Lilliputien » - Plume et encre brune, sur traits de crayon noir. avec cartel nominatif

Lot n° 70
Numérotée en haut à gauche au verso du montage « G243 ».
Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». (Petites pliures et petites taches).
19 x 12 cm

Ce dessin est un projet d’illustration pour Voyages de Gulliver dans des contrées lointaines. Vol. 2 / par Swift publié par H. Fournier, Paris, 1838

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« Le Mysocampe génie fantastique » - Plume et encre brune, sur traits de crayon noir. Signée

Lot n° 54
Titrée dans le haut « Le mysocampe génie fantastique » et légendée dans le bas : « Croquis pris au hasard sur ma table en attendant le dessin qu’hélas je n’ai pas encore pu donner et envoyer à ce cher camarade et compatriote, Geny, lequel ne perd en rien, pourtant pour avoir attendu outre mesure, patience digne de récompense, si récompense il y a » et en haut à gauche « terminer cette mâchoire plus en pointe ». Numérotée en haut à gauche au verso du montage « G260 ».

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Le Tonneau des danaïdes - Plume et encre brune sur traits de crayon noir., signé

Lot n° 72
Numérotée en haut à gauche au verso du montage « G314 ».
Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ».
(Pliure centrale et légèrement insolé, petites taches).
11,5 x 15,5 cm

Ce dessin est préparatoire à la gravure illustrant le livre de Grandville (1803-1847), Un autre monde : transformations, visions, incarnations, ascensions, locomotions, explorations, pérégrinations, excursions, stations... / par Grandville édité par H. Fournier à Paris en 1844 à la page 224.

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La Perruche en poète - Plume et encre brune sur traits de crayon noir

Lot n° 55
Titrée dans le haut « Monsieur Chevauchet, rue du Dragon, n° 16 » et annotée dans le bas « faire le fond plus léger vers cette partie-là ». Numérotée en haut à gauche au verso du montage « G290 ». Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ». (Légèrement insolé, petites taches).
19,5 x 15 cm

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Dandy romantique moqué par la foule, esquisse d’une main en haut à gauche - Plume et encre brune sur traits de crayon noir, signé

Lot n° 75
Numérotée en haut à gauche au verso du montage « G269 ».
Cartel en bas au centre sur le montage « J.J. Granville ».
(Légèrement insolé, petites taches et petit trou restauré en haut à droite). 20 x 13 cm

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"Les Faux Dieux de l'Olympe" - Plume et encre brune sur deux feuilles assemblées

Lot n° 293

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"La Rapace des Temps Moderne" - Plume et encre noire, signée

Lot n° 153
19,5cmx13,5cm

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« Guide-âne. Les savants envoyèrent un académicien armé de ses ouvrages » - Encre de Chine, plume, aquarelle

Lot n° 195
Dimensions non communiquées
Trois petites déchirures dans la marge supérieure et inférieure. Une ancienne trace de scotch au dos qui transparaît sur la face. Au dos, cachets de collections illisibles, et un d'Aristide Doni. Ce dessin illustrait une satire de Balzac page 190, dans le livre « Scènes de la vie privée et publique des animaux » publié chez Hetzel. Dans cette satire, Balzac confrontait Geoffroy Saint Hilaire et Cuvier, le premier soutenant un principe unique d'organisation chez tous les êtres vivants, alors que le second la conteste.

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Le Jardin des Plantes - Affiche lithographiée

Lot n° 135     -  Attribué à .....
Bernard et Couailhac. Éditeur Curmer.  .
Imprimeur Fromentin.
72x54,5cm.

Affiche originale, lithographie, non entoilée. Condition A. Des singes personnifiés, nous présentent les informations de l'affiche, dans un décor de plantes exotiques, induisant tout ce que l'on peut observer dans ce célèbre jardin parisien.

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