Danse traditionnelle africaine
Technique:
Lot n° 144
Huile sur toile d'origine 44 x 53 cm
Signée et datée en bas à droite J Majorelle 52
Provenance : Acquis auprès de l'artiste et conservé par descendance dans la famille jusqu'à ce jour.
Cette oeuvre est non reproduite dans le catalogue raisonnée de l'artiste car elle n'a jamais été exposée jusqu'à ce jour. L'artiste, en quête de nouvelles sensations et motifs, décide à l’automne 1945 de visiter l’Afrique de l’Ouest. Il quitte Marrakech tout d’abord pour le Mali, puis la Guinée en 1947 et la Côte d’Ivoire en 1952. C'est au cœur du continent, à Bamako et à Bougouni, dans les régions bambara et peule, qu'il s'imprègne des paysages de la forêt tropicale, des traditions et coutumes des peuples d'Afrique, comme cette danse, qu'il rend de façon directe et réaliste. Désormais, ce qui capte l'attention de Majorelle n’est plus l’architecture des villes, mais les habitants qui les animent. Ce qu'il veut capturer, c'est la chaleur humaine, l'animation d’une scène vive. Le peintre nous place ainsi à hauteur de ces hommes rassemblés, nous invitant à participer à ce moment privilégié. Un autre changement réside dans sa palette : jusque-là attaché aux ocres et couleurs claires, Majorelle se tourne désormais vers des teintes vives et contrastées de bleus intenses et de rouges vifs. Il compose des mosaïques de tissus colorés, rayés ou fleuris, quasi abstraites, qui contrastent avec les peaux d’ébène. Majorelle poursuit ainsi l’évolution amorcée avec ses premiers portraits de femmes noires réalisés dans son atelier de Marrakech.
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- MAJORELLE Jacques