Le travailleur endormi à l’entrée d’une église,

Date: 
1821
Le travailleur endormi à l’entrée d’une église - Plume, lavis d'encre brune sur trait de pierre noire, signé

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Technique:

Lot n° 14
Rare album amicorum du XIXe siècle, reliure romantique in-4 oblong, maroquin à long grain bordeaux, décor à froid sur les plats, écoinçons et fermoir latéral en métal doré à motifs de palmettes et de rinceaux de feuilllages, chiffres DB [Dubois de Beauchesne ?] en métal doré au centre du premier plat, dos lisse orné. Provenance : Collection de la descendance d’ISABEY. Il comprend 34 dessins et aquarelles et 27 pièces de vers et fragments autographes divers. 
 1. François Alexandre Pernot (Wassy, 1793-1865), Paysage animé d’une chaumière, château en ruines et personnages, plume et lavis d’encre brune, 16,7 x 23,2 cm, monogrammé en bas à gauche "F.A." et daté 1826.
2. François-Joseph Dupressoir (Paris, 1800-1859), Paysage de montagne animé d’une rivière et d’une porteuse de fagots, aquarelle, lavis d’encre et gomme arabique, 15,6 x 21,2 cm, signé et daté "Dupressoir 1828" en bas à droite.
3. Jean-Baptiste Isabey (Nancy, 1767- Paris, 1855), Le travailleur endormi à l’entrée d’une église, plume, lavis d’encre brune sur traits de pierre noire, 23 x 16,5 cm, signé daté "J. Isabey 1821" en bas vers la gauche, annoté au crayon noir sur la feuille de montage « Chapelle de l’église de Graville » (près du Havre).
4. Carle Vernet (Bordeaux, 1758- Paris, 1836), Cavalier et amazone se réfugiant sous un arbre pendant la tempête, plume et lavis d’encre brune et rehauts de blancs, 22 x 27,4 cm, signé et daté "Carle Vernet 1825" en bas à gauche.
5. Eugène Ciceri (Paris, 1813 – Bourron-Marlotte, 1890), Observatoire en ruines au bord d’une falaise animé de deux personnages regardant la mer, plume lavis d’encre, aquarelle et rehauts de gomme arabique, 20,4 x 26 cm, signé et daté en bas à gauche "Ciceri 1825" et contre signé en bas à droite, petites rousseurs.
6. Louis Laffitte (Paris, 1770-1828), Psyché emmenée par son père en haut de la colline, plume lavis d’encre brune sur traits de crayon noir, rehauts de blanc, 20,3 x 15,5 cm, signé "Laffitte" en bas à droite. Ce dessin fut traduit en gravure par l’artiste afin d’être utilisé comme modèle pour le papier peint panoramique de la manufacture Dufour racontant l’histoire de Psyché aujourd’hui conservé au musée des arts décoratifs de Paris (inv. HH2)
7. Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (Paris, 1782-1859), Chevreuil au pied d’un escalier d’une maison forte, plume lavis brun sur trait de pierre noire, Monogrammé T.T et daté 1825 au milieu vers la droite sur la bâtisse, 15,4 x 11,2 cm.
8. Achille Deveria (Paris, 1800-1857), Le Tasse malade reçoit les soins de Léonore, plume, lavis d’encre brune et rehauts de gomme arabique sur traits de pierre noire, 21,6 x 18 cm, annoté au crayon noir sur la feuille de montage « Le Tasse malade reçoit les soins de Léonore ».
9. Alexis-Victor Joly (Paris, 1798-1874), Vue d’un château médiéval en ruines, plume, lavis d’encre brune et rehauts de gomme arabique sur traits de pierre noire, 18 x 22 ,5 cm, signé "A. Joly" en bas à droite.
10. Attribué à Richard Parkes Bonington (Nottingham, 1802- Londres, 1828), Jeune femme sur une barque traversant une rivière, plume, lavis d’encre brune et rehauts de blanc sur traits de pierre noire, 12,7 x 8,8 cm, monogrammé RPB en bas à droite.
11. Jacques-Louis David (Paris, 1748- Bruxelles, 1825), Étude pour la figure de Brutus assis (inédit) préparatoire à l’œuvre Les licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils (Paris, musée du Louvre, inv. 3693). Plume et lavis d’encre grise sur traits de pierre noire sur papier vergé, 17,7 x 11,5 cm, monogrammé en bas vers la gauche à la plume et numéroté 65 en haut au milieu, annoté à la pierre noire « Ne pas oublier de faire la figure plus tournée de profil afin qu’on voie (?) mieux l’expression (?) de la tête ». (Œuvres en rapport : Pierre Rosenberg, Louis-Antoine Prat, Jacques-Louis David 1748-1825 : catalogue raisonné des dessins, Leonardo Arte, Milan, 2002, Tome I, cat. 93 et cat. 94, p. 106).
12. Copley Fielding (Sowerby, 1787- Worthing, 1855), Paysage de rivière animé d’un pêcheur et de vaches, plume, lavis d’encre et aquarelle, 11,3 x 16,6 cm, signé et daté 1824 en bas à droite, piqûres et rousseurs.
13. Attribué à Honoré Albert de Luynes (Paris, 1802- Rome, 1867), Deux jeunes filles en prière dans un intérieur d’église, plume, lavis d’encre brune sur traits de pierre noire, 16,6 x 11,6 cm, petits manques aux coins en bas à gauche et en haut à droite.
14. François Marius Granet (Aix-en-Provence, 1775 -1849), Vue de la maison de Melastasio à Assise, plume et encre brune, 12,4 x 11,9 cm, signé "Granet" vers le milieu à droite.
15. Auguste-Xavier Leprince (Paris, 1799- Nice, 1826), Le repos des paysans pendant les fenaisons, plume et lavis d’encre brune sur traits de pierre noire et rehauts de blanc, 20 x 31,8 cm, signé et daté "A.X. Leprince 1823" en bas à gauche sur une pierre.
16. Zoé Talon, comtesse Achille de Baschi du Cayla (Le Boullay-Thierry, 1785- Saint-Ouen, 1852), Autoportrait présumé de la comtesse entouré de sa gouvernante et de ses deux enfants, plume, lavis d’encre grise sur traits de pierre noire, 17,1 x 19,2 cm.
17. Jules Coignet (Paris, 1798-1860), Paysage de port italianisant animé de barques et de personnages, plume, lavis d’encre et aquarelle, signé daté "J. Coignet 18.. (?)" 13,5 x 18,5 cm, petit trou d’épingle en bas à droite.
18. Taylor (XIXe siècle), Paysage de montagne animé de voyageurs, plume, lavis brun sur traits de pierre noire, signé "Taylor" en bas à gauche, 12,8 x 20,3 cm.
19. Marc Seguin dit « Seguin Aîné » (Annonay, 1786-1875), Esquisse pour la construction du pont de Tournon, plume et encre brune sur traits de crayon noir, annoté « Pont de Tournon construit en quinze mois de 187 mètres de long et livré au public le 26 août 1825 » signé au milieu vers la droite « Seguin Aîné », 26 x 36,8 cm, taches d’encre en haut vers la droite.
20. Attribué à Horace Vernet (Paris, 1789-1863), cavalier oriental montant un étalon, plume et lavis d’encre brune sur traits de pierre noire, porte une signature "E. Delacroix" au crayon noir en bas à gauche, 21,6 x 26,5 cm.
21. Auguste Jacques Regnier (Paris, 1787-1860), Paysage de montagne le long d’une rivière animé d’un pont et de voyageurs, plume, lavis d’encre brune, signé "Regnier" en bas vers la droite sur un rocher, 16,7 x 22,2 cm.
22. Alexandre-Marie Colin (Paris, 1798-1875), Portrait d’un combattant grec avec son poignard et son épée, plume lavis d’encre brune et gomme arabique sur traits de pierre noire, signé "A Colin" en bas à gauche, 24,5 x 19,6 cm, petit manque dans l’angle inférieur gauche.
23. Siméon Fort (1793 - Paris, 1861), Paysage de rivière animé de deux pêcheurs, plume, lavis d’encre et aquarelle, signé "Siméon Fort" sur un rocher en bas à gauche, 14,5 x 20,3 cm.
24. Nicolas-Louis Gosse (Paris, 1787- Soncourt-sur-Marne, 1878), L’enlèvement d’Europe, plume, lavis d’encre brune sur traits de pierre noire, signé "N. Gosse" et daté 1828 en bas vers la gauche, 15,8 x 21,2 cm.
25. Édouard Detaille (Paris, 1848-1912), Étude d’un fantassin d’infanterie autrichienne vers 1860, plume lavis et aquarelle, 25,8 x 36,8 cm, envoi au général de Beauchêne "Souvenir de Vienne" et signé "Édouard Detaille" à l’encre violine.
26. Jean-Auguste-Dominique Ingres (Montauban, 1780- Paris, 1867), Mère et son enfant en prière devant un autel d’église, graphite rehaussée de lavis brun, 15,9 x 13,1 cm, signé et daté "Ingres 1826" en bas à gauche. Œuvre en rapport: Jean-Auguste-Dominique Ingres. Paysanne italienne agenouillée, mine de plomb sur papier. 7,9 x 3,6 cm. Montauban, musée Ingres (inv. MI. 867,2890)
27. Lancelot-Théodore Turpin de Crissé (Paris, 1782-1859), Pêcheurs napolitains, crayon noir sur papier calque, 20,7 x 29,2 cm, signé "T. Turpin" en bas à droite et titré en bas vers le milieu, rousseurs, piqûres et petites déchirures.
28. Attribué à Victor-Jean Nicolle (Paris, 1754-1826), Vue d’une échoppe à Naples, plume, lavis d’encre brune et rehauts de gomme arabique sur traits de pierre noire, titré au crayon noir "Naples" en bas vers la droite, petites rousseurs, 15,2 x 10,5 cm.
29. Auguste Jacques Regnier (Paris, 1787-1860), Entrée d’un village animé d’un calvaire et de personnages, plume, lavis d’encre brune sur traits de pierre noire, signé "Regnier" en bas à droite, 20,8 x 15,5 cm, petite tache d’encre dans le ciel.
30. Joseph Beaume (1796- Paris, 1885), Conversation entre un chasseur et la ramasseuse de foin, plume, lavis d’encre brune sur traits de pierre noire, signé au crayon noir en bas à gauche, 13,6 x 17 cm.
31. Théodore Géricault (Rouen, 1791 – Paris, 1824). Étude pour La Famille Italienne. Graphite sur papier vergé, 16,8 x 23 cm. (Contrecollé sur la feuille d’un Album Amicorum). Annotations, en bas à droite du dessin, à la mine de plomb : « gericault » ; sur la feuille bleue de l’Album : « Géricault (Jean-Louis-Théodore-André)/ Né à Rouen en 1790 [sic : 1791] ; mort à Paris, le 18 [sic : 26] janvier 1824 ». OEuvres en rapport (dessin inédit): - Théodore Géricault, La Famille italienne, dite aussi La pauvre famille, huile sur papier marouflé sur toile, 21, 9 x 29, 3 cm, Stuttgart, Staatgalerie (inv. 2793) - Théodore Géricault, Étude pour la famille italienne, crayon noir, 13 x 17, 6 cm ; Genève, collection Jean Bonna. Cette composition présente une famille : une femme assise sur un muret portant un bébé dans ses bras est entourée à sa droite d’un petit garçon accoudé, et à sa gauche d’une fillette qui semble caresser la tête du bébé. À gauche de la composition, l’artiste a tracé une étude d’enfant recroquevillé, présenté de dos. Le thème de la famille est particulièrement cher à Géricault. Inédite, notre étude se rapporte à la période italienne de l’artiste (à Rome entre 1816 et 1817) durant laquelle il se plaît à croquer des scènes de la vie quotidienne. La Famille italienne ou La Pauvre Famille est un sujet qui semble avoir retenu l’attention de l’artiste qui en esquisse plusieurs croquis, dont notre esquisse semble être la première idée, participant ensemble à un travail de réflexion pour une huile sur papier marouflée sur toile aujourd’hui détenue à la Staatgalerie de Stuttgart (inv. 2793). L’identité des modèles n’est pas l’essentiel dans la composition, plus qu’une simple étude pour une scène de genre, les croquis représentant le thème de la vie quotidienne s’apparentent en réalité à des œuvres allégoriques traitant de la dureté de la vie dans les rues romaines dans le premier quart du XIXe siècle.  32. Pierre-Nicolas Beauvallet (Le Havre, 1750- Paris, 1818), Étude d’arbres exotiques, plume et encre brune signé et daté au crayon noir Beauvallet "1858 9 9bre" en bas à gauche, 9,8 x 10,8 cm / Étude de tête d’homme à la coiffe, graphite, signé en bas à gauche, 11 x 7,1 cm. Les deux dessins montés sur la même feuille de papier bleu.
33. École française du XIXe siècle, Le corsaire oriental au rivage, plume, lavis d’encre brune et rehauts de gomme arabique sur papier vergé, titré au crayon noir Le corsaire en haut vers la droite signé et daté 1827 Ad. Had… ?, 24,8 x 22,3 cm
VERS ET FRAGMENTS AUTOGRAPHES DIVERS adressés par des écrivains, des musiciens et des artistes apparemment à Alcide de Beauchesne, écrivain lui-même et chef de cabinet au département des Beaux-Arts de 1825 à 1830. —