Henry GANIER-TANCONVILLE
Henry GANIER-TANCONVILLE
Ville:
Après avoir passé son baccalauréat, à l'instar de ses trois grands-oncles et de son grand-père, officier d'Empire, Henry Ganier décide d'embrasser une carrière militaire. Son père l'oriente vers le droit et les lettres. Pendant la Guerre franco-allemande, il s’engage comme lieutenant au 2e bataillon des mobiles du Haut-Rhin. Après la défaite, sa famille s’installe à Tanconville, un petit village proche de Cirey-sur-Vezouze, à la nouvelle frontière de 1870 dont il utilise ensuite le nom comme pseudonyme. En 1873, il épouse Thérèse Arnold, qui lui donne deux fils, Frantz et André. Son épouse meurt en 1892.
Il occupe plusieurs postes dans la magistrature et est, de 1872 à 1893, juge d'instruction à Nancy. Il termine sa carrière en 1893 et se consacre à la peinture. Il s’installe près de Strasbourg en 1894, et y réside jusqu'en 1914. Il produit pendant plus de trente ans des affiches pour la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). On retrouve souvent dans ses compositions des soldats et des femmes à coiffe alsacienne. De 1898 à sa mort, il dirige Le Grand Messager Boiteux de Strasbourg dont il rédige la préface et quelques articles. Pendant la Première Guerre mondiale, il se réfugie d’abord à Genève puis il rejoint son fils aîné à Chambéry et se retire à Baume-les-Dames, après la mort de son fils tombé au champ d'honneur en 1917 avec le grade de capitaine au 140° RI. C'est dans cette retraite qu'il s'éteint en 1936.