Pierre DIDIER
Pierre DIDIER
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Peintre, né en 1929 à Cambrai (59) Il est arrivé dans les Vosges à l'âge de deux ans. Elève des Beaux Arts de Paris en 1945 et 1946, il a également travaillé dans l'atelier de Fernand Léger en 1949. On a vu deux Expositions personnelles de ses oeuvres à Paris en 1956 et 1962 mais il expose surtout à Saint-Dié des Vosges dès 1952. Sociétaire de la Société Nationale des Beaux Arts, il a aussi exposé à plusieurs reprises à ce Salon, en particulier depuis 1963. Il a également participé au Salon Comparaisons et au Salon des Terres Latines. Sa peinture qui se réfère à la réalité est néanmoins proche d'un certain surréalisme de la vision. Il obtint le Grand Prix d'Arts Plastiques de la Ville de Nancy en 1953 et le premier Prix "Nature morte" de la Côte d'Azur en 1966.
Bibl. : Harcos "Peintres et graveurs lorrains"
On trouvera sur le site "Livre rouge.pdf" un article passionnant de Gilles Laporte " C'est dans le Nord, ce pays où le coeur l'emporte toujours sur la tête qu'est né Pierre DIDIER"
Du 18 mai au 7 juillet 2013
Au Château de Courcelles,
à Montigny-lès-Metz
« De la réalité à l’étrangeté,
le parcours de Pierre Didier »
« D'oeuvre en oeuvre, Pierre Didier opère une radicale transfiguration du réel. Il le fait à partir de l'objet : tous types d'objets, continûment nobles quand il s'agit des tentures, rebus de société s'il le faut.
Ils ont nom racines, cailloux, cylindres métalliques, morceaux de verre coloré, théière, simple pomme ou orange. Ils sont naturels et glanés au hasard des chemins, empruntés à la vie domestique, sortis des profondeurs de la terre comme l'émeraude, produits de la société de consommation, productions d'artistes.
Elevés au rang d'objets-premiers, les tentures et les drapés, l'étoffe sous toutes ses formes et couleurs pour occuper le guéridon qui sert de présentoir ou pour dire les passions humaines (Les Dernières querelles, 1973, 116x81).
Tous ces objets sont peints de la même façon hyperréaliste qui les charge en densité et les livre à la lumière, jouant alors des transparences et brillances comme de leur rutilance. Stade de la technique venue des anciens maîtres de la réalité et maîtrisée jusqu'à la perfection, sans jamais tomber dans le maniérisme ! »
Extrait du texte de Noël NELL écrit pour l’exposition