Rare Cabinet de travail "Aux Algues"

Rare Cabinet de travail "Aux Algues" - Noyer mouluré et sculpté, signé

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Technique:

Lot n° 250
comprenant bureau plat, un fauteuil de bureau et une bibliothèque. Travail d'époque Art Nouveau, circa 1910 (restaurations d'usage)
- Le bureau plat présente des tablettes latérales débordantes, en décrochement. Le plateau est gainé de cuir gaufré d'un motif d'insectes . Ses caissons ouvrent par quatre tiroirs en façade, avec poignées en bronze doré. Il repose sur quatre pieds galbés, sculptés d'algues en relief. Dimensions : 82 x 153.5 x 75 cm.
- Le fauteuil gondole garni de cuir, repose sur des pieds galbés et sculptés d'algues marines à l'avant et sabres à l'arrière. Hauteur : 77 cm.
- La bibliothèque est sculptée à la verticale, d'un motif d'algues déployées aux extrémités. Elle ouvre par trois portes vitrées, sommées chacune d'un verre moulé coloré opalescent bleu rappelant les fonds marins, encadré par des algues stylisées en fer forgé. La porte centrale est surmontée d'une niche ouverte.
Dimensions : 240 x 204 x 40 cm.

Bibliographie : - Alastair Duncan, "Majorelle", Flammarion, 1991, modèle reproduit page 99 pour le bureau, page 107 pour le fauteuil et page 175 pour l'ensemble. - Alastair Duncan "The Paris Salons, 1895 -1914, Volume III Furniture" modèle reproduit page 411. - Roselyne Bouvier Majorelle , éditions Serpenoise - la Bibliothèque des arts, 1991. La bibliothèque reproduite page 178 et page 201 pour le fauteuil.
Louis Majorelle fut l'élève à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, en apprentissage dans l'atelier du peintre Aimé MILLET. A la mort de son père, il reprend l'atelier familial. Il devient rapidement l'ébéniste le plus en vue de son époque, avec une clientèle internationale, notamment grâce à l'Exposition Universelle. En 1910, Majorelle possède des boutiques à Nancy, Paris, Lyon et Lille. Si Majorelle ne cesse de décliner la nature dans ses oeuvres, ce n'est que plus rarement qu'il évoque la flore marine. Cet ensemble synthétise à lui seul le mouvement Art Nouveau : ode à la Nature, lignes déliées en "coup de fouet" et ambition d'Art total. On y retrouve le dialogue entre les corps de métier que Majorelle affectionnait tant : son atelier d'ébénisterie comprenait des forgerons et bronziers, et il collaborait régulièrement avec les frères DAUM, verriers à Nancy.