Jean-Charles DIDIER
Jean-Charles DIDIER
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La production de Jean-Charles Didier (1734-1772, Épinal) est celle qui nous est la mieux connue aujourd’hui. Installé dans le quartier du Boudiou, l’atelier compte en 1772, quarante-sept rames[1] de petites images, vingt-trois rames de grandes, quarante autres rames de petites, deux autres de grandes, une rame non peinte, cent huit rames de papier de tapisserie, cinquante-six rames de papier double C[2], un vieux coffre en bois de sapin dans lequel il est trouvé cent moules d’images. Ces moules ou bois gravés donnent une idée de l'importance de son catalogue.
De J.-C. Didier, nous connaissons des cantiques spirituels en l’honneur de Notre-Dame des Hermites au Musée de l'Image, de sainte Anne ou de sainte Jeanne, et un Saint Nicola au MuCEM. L’esthétique commune des trois feuilles intitulées Die h. Jungfrau Maria zu Lorrettan, O crux ave spes unica, Loué adoré soit le Très St Sacrement de l’autel évoque la possible influence des images éditées à Orléans. Enfin, nous connaissons également trois frises aux douze apôtres, conçues pour orner les tours de lit.
Jean-Charles Didier réalisait aussi du papier dominoté. Trois fragments différents sont conservés au Musée de l’image. Les motifs floraux bleus ou bleus et jaunes s’inspirent cette fois de ceux des toiles de Jouy à la mode à la fin du 18e siècle.