Camille GAUTHIER
Camille GAUTHIER
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Camille GAUTHIER est un concepteur de meubles né le 3 septembre 1870 à Norroy-lès-Pont-à-Mousson et décédé en 1963 à Montricoux.
Il suit les cours de l'École des beaux-arts de Nancy puis, en 1891, l'École des arts décoratifs de Paris.
Il débute chez Majorelle en 1893 en tant que dessinateur au bureau d'étude. Son arrivée précède la participation de la firme à l'Exposition d'Art Décoratif Lorrain aux Galeries Poirel de Nancy en 1894 qui décidera Louis Majorelle à s'orienter vers un style renouvelé, parallèlement à sa production de mobilier historicisant en vernis martin.
Camille Gauthier dessine des panneaux de marqueterie qui puisent souvent leur inspiration dans le répertoire naturaliste ou proposent des sujets narratifs, conçus comme de véritables compositions picturales. Ces principes sont appliqués dans une série de très beaux meubles créés pour l'Exposition Universelle de Paris en 1900 et participent au succès rencontré par la Maison Majorelle.
C'est pourtant à cette époque, en juillet 1900, que Camille Gauthier décide de quitter la Maison Majorelle afin de s'établir à son propre compte en fondant une société qui a pour but la fabrication et la vente de meubles et objets d'art. Il s"installe 8 rue d'Auxonne à Nancy. Comme Émile Gallé et Louis Majorelle, il mécanise son atelier. Ce qui lui permet de créer des meubles simples mais gardant un décor naturaliste.
En 1901, il figure dans le Comité directeur de l'École de Nancy. Afin de développer son entreprise, Camille Gauthier prend la décision vers 1904, de s'associer avec Auguste POINSIGNON.
En 1924, Camille Gauthier, resté seul responsable de l'entreprise après la mort d'Auguste Poinsignon, vend la société à Charles Delfour qui continuera la production et la diffusion par catalogues sous le nom de Gauthier-Poinsignon.
Camille GAUTHIER a aussi manié le pinceau et on trouve sur le marché des aquarelles de belle qualité. Des paysages lorrains ou cet autoportrait à l'huile.
Bibl. : WIKIPEDIA.org
Le Pays Lorrain 06/2001
En 2001, la revue du "Pays Lorrain" publiait pp. 101 à 108 un texte analysant l'œuvre de cet ensemblier.