Le Mas Théotime

Le Mas Théotime - 73 pointes sèches signées

Lot n° 221
BOSCO Henri. Le Mas Théotime. Avec des pointes-sèches (73) de André JACQUEMIN.
Société des Francs Bibliophiles 1948, fort in-4 en feuilles (32,8 x 25,6 x 7,5 cm) de 344 (8) pp., couverture rempliée de papier chiffon, chemise + emboîtage. Illustré de 73 pointes-sèches : 15 en-têtes, 45 in-texte, 12 culs de lampe et une vignette de titre. Tirage à 160 exemplaires, tous sur vélin pur chiffon du Marais. Juste deux très petites taches sur le dos de l’étui. Ex. avec en sus : - un ff. de 4 p. : Menu pour le déjeuner du 5 mars 1949 avec pointe sèche originale : profil de la tête d’Alibert père, fermier de Pascal, le propriétaire du mas Théotime, signée, datée 1949 et portant la mention “Alibert”, dans la planche. - feuillet de 4 p. : Assemblée Générale du 10 juin 1948 avec pointe sèche originale signée et datée 1948 dans la planche : partie de village de Provence avec campanile. DÉDICACE manuscrite d’André Jacquemin. - feuillet de 4 p. : Poème (imprimé) offert aux Francs-Bibliophiles. Écrit au Maroc à partir de sept.1940, Bosco confie dans sa “Genèse du Mas Théotime” (Club du Meilleur Livre, en 1957) que, cherchant un sujet sur lequel il aurait pu écrire, il se souvint que “depuis quelques années me hantait à l’esprit une situation précise : l’hôte secret; cacher quelqu’un” d’où le thème de l’histoire : “Un homme (Pascal), héberge chez lui une femme qu’il aime (Geneviève), qu’il croit libre. Elle ne l’est pas, elle a un mari. Le mari la recherche, retrouve ses traces, arrive pour tuer l’infidèle et l’amant”. L’auteur, plus profond qu’il n’y paraît à l’énoncé de ce résumé, “s’est plu à intégrer au cycle de l’écriture, le cycle des saisons et celui des hommes” et pour se faire, “je fis un plan, mais de nature inhabituelle : je dessinai un zodiaque où je fis figurer, outre la place des étoiles suivant le calendrier, le temps, les productions des saisons. Ainsi, le rythme cosmique sous-tend chaque moment du récit, commande même la conduite des personnages” (H. Bosco, entretien avec G. Raillard).