Adolphe LA LYRE
Adolphe LA LYRE
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Il a été élève de Lehman (lui-même élève d’Ingres), de Bonnat (portraits), de Puvis de Chavannes (sujets religieux), de Jules Lefèbvre (peintures mythologiques ou allégoriques), et de Henner. Il donne aussi des cours de dessin dans les groupes scolaires de la mairie du XIIe arrondissement et à l’Union Française de la Jeunesse de 1877 à 1889. A partir de 1880, son atelier est place des Vosges au pavillon Henri IV ; en 1897, il fera construire l’atelier de Courbevoie. C’est aussi à partir de 1880, qu’il change son nom de Lalire en La Lyre.
Écrivain et critique d’art, il écrit dans diverses revues. Il veut aussi conseiller les jeunes artistes et publie de 1902 à 1907 quatre grands volumes consacrés à la figure d’après nature, renfermant chacun 450 dessins et croquis. Puis il fait paraître en 1911 « Le Nu féminin à travers les âges », illustré de 74 dessins à la sanguine.
Il reçoit deux médailles aux Expositions Universelles de 1889 et 1900. Officier de l’Instruction Publique en 1887, il obtient la Légion d’Honneur en 1928.
Au Salon de l'Ecole française de 1905, il présente plusieurs oeuvres. Voici le commentaire dans la "Revue lorraine illustrée" du début 1906 :
Au Salon parisien des Artistes Français de 1914, il présente deux huiles "Psyché séduit Cerbère" et "Les vagues mourantes".
Il meurt le 26 janvier 1933 et est inhumé dans le caveau familial de sa belle-famille à Montmartre. Après sa mort, Marthe Lalire donna des toiles de son mari à de nombreux musées et mairies, pour diffuser son œuvre.
Bibl. : http://www.patrimoine-normand.com/index-fiche-30423.html