Mésange charbonnière, posée sur un pied de glycine et fixant un coléoptère, sur un arrière-plan de sous-bois

Mésange charbonnière, posée sur un pied de glycine et fixant un coléoptère, sur un arrière-plan de sous-bois - Acajou mouluré et sculpté signé

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Technique:

Lot n° 517
Exceptionnelle encoignure en quart-de-cercle réalisée en acajou mouluré et sculpté. La façade présente un porte pleine bombée et surmontée d'une haute niche séparée, en son centre, par une tablette en débordement. Le pourtour de la structure présente sur la partie basse de la niche, sur le centre de la tablette et sur le fronton, un décor finement sculpté de clématites. Les angles de la partie haute sont traités en " Coup de fouet ". La base est largement moulurée et mouvementée. Le vantail est au riche et rare décor réalisé en marqueterie de bois précieux et indigènes. Circa 1900. H. 210cm - l. 74cm - P. 51 cm. État d'usage, accidents et manques, jaunissement important du verni de la partie marquetée. Oeuvre en rapport : Un casier à musique, daté de 1898 et présentant une marqueterie totalement identique à celle de notre encoignure, est conservé dans les collections du musée de l'école de Nancy (n° inv. 000-12-1, oeuvre entrée dans les collections du musée en 2000 grâce à Asahi Shimbun, quotidien national japonais, qui en a supporté les frais d'acquisition pour l'institution). Cette oeuvre avait été offerte comme cadeau de mariage en février 1899 puis était, depuis, resté dans la descendance des mariés, avant de rentrer dans les collections du musée nancéen. Bibliographie : " Majorelle " Alastair Duncan, Flammarion, Paris, 1991. Le casier à musique, daté de 1898 et présentant une marqueterie totalement identique à celle de notre encoignure, aujourd'hui conservé dans les collections du musée de l'école de Nancy, est reproduit page 69 sous la référence 40. Sources bibliographies : " Arts nouveaux " n° 17 de janvier 2002. Un article de Roselyne Bouvier, spécialiste de l'oeuvre de Louis Majorelle, décrit avec précision l'historique de ce casier à musique, présentant une marqueterie identique à celle de notre encoignure, à la page 14 dans un chapitre intitulé " Don au musée ".