François CHAPUIS
François CHAPUIS
1928 - 2002
Ville:
Natif de Beaune, François Chapuis a grandi à Nancy, marqué par trois années d'études aux Beaux-Arts. «L'école était alors expérimentale, avec une orientation arts déco. A l'époque, l'objectif était de prouver qu'on pouvait nationaliser des écoles de province. On y apprenait donc tous azimuts la peinture, le dessin, la sculpture, les vitraux, les papiers peints, les meubles et les lettres... Le fait d'avoir touché à tout m'a permis de réaliser des églises complètes».
Vint à Paris et fréquenta le Centre d'Art Sacré.
Louis Chapuis conçut jusqu'en 1970 des vitraux et des verrières pour de nombreuses églises de province et de la région parisienne,en phase avec l'important mouvement de renouveau de l'architecture religieuse d'après-guerre.
Mais le nom de François Chapuis reste lié à un concept original,"le mur lumière", fruit des expérimentations de l'artiste sur les plastiques appliqués à la décoration.
Vint à Paris et fréquenta le Centre d'Art Sacré.
Louis Chapuis conçut jusqu'en 1970 des vitraux et des verrières pour de nombreuses églises de province et de la région parisienne,en phase avec l'important mouvement de renouveau de l'architecture religieuse d'après-guerre.
Mais le nom de François Chapuis reste lié à un concept original,"le mur lumière", fruit des expérimentations de l'artiste sur les plastiques appliqués à la décoration.
Dans son appartement, non loin des ateliers de Sonia Delaunay et d'Olivier Debré, Chapuis s'adonnait au dessin et à la peinture : autoportraits jalonnant sa vie, portraits de ses proches.
Virginie MORONVALLE écrit :
"Son secret sonne comme un credo: «Si on respecte la chaleur et la lumière, on a toute autorité pour écrire ce que l'on veut». Mais il a toujours refusé l'enseignement. «Je déteste l'idée de donner des recettes, par crainte aussi de me les appliquer à moi-même et de ne pas évoluer. Les gens qui vont aux Beaux-Arts par sécurité, très peu pour moi. 11 faut que cela reste un métier d'aventure». Pour l'artiste, créer un vitrail est avant tout une aventure spirituelle. «Apporter de la poésie dans les lieux de culte, c'est amener les gens dans un climat d'ordre à l'attention de l'élévation. Chanter la lumière, c'est la grande affaire du message avec Dieu. C'est ça le langage sacré! Mon rapport aux religions pas tout à fait conforme... Je vais de l'une à l'autre pour atteindre l'essentiel. Fermez les yeux... vous entendez la même chose».
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