Emile GRIDEL
Emile GRIDEL
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Peintre, né à Baccarat (54) en 1839, il meurt dans cette ville en 1901. Il eut pour maîtres Couture, Feyen-Perrin et Courbet.
Grand chasseur, il put observer les animaux à loisir et devint un peintre animalier réputé. Ses scènes de chasse sont particulièrement prisées. Il exposa au Salon des Artistes Français et au Salon de l'Exposition Canine à l'Orangerie. Il obtint une Médaille en 1886. Il a aussi expose à la S.L.A.A. de Nancy et à Remiremont. Attiré comme de nombreux lorrains par les côtes bretonnes, Gridel y a séjourné à plusieurs reprises et en a rapporté de très nombreux dessins aquarellés de paysages ou de personnages de la région.
Nommé capitaine au deuxième bataillon de la garde mobile de la Meurthe, il a peint à partir des souvenirs du 6 octobre 1870, une huile sur toile en 1874 intitulée "Le combat de Nompatelize". L'œuvre appartient au musée lorrain de Nancy.
Au Salon de la S.L.A.A. de 1880, il expose "Campement de montreurs d'ours" et "Roches Noires à Houlgate"
Au cours de l'hiver 1885, il présente dans la Galerie Hocquard deux grands panneaux très appréciés : "Combat de cerfs en rut" et "Biches au bois avec leurs jeunes faons" Le musée de Saint Dié fait, en mars 1885, l'acquisition de 'La défense de Rothau" (qui avait été présenté avec succès au Salon de Nancy de 1884) et l'artiste offre à ce musée une toile en pendant de la précédente "Le retour du Bataillon des Vosges".
Cette même année, Aimé MOROT fait un portrait de l'artiste bachamois qui fut exposé dans la galerie parisienne ROUSSEAU et qui est décrit dans le numéro du 19 avril 1885 de "Nancy Artiste".
Au Salon de Nancy de 1886 le critique dit "Encore un fidèle bien connu et bien aimé, M. GRIDEL., Ses cerfs au ressui sur les chaumes (177) sont de cette note personnelle qui a été acquise par une constante fréquentation de la forêt. Le ciel rose, vibrant de taches rouges, dans lequel se dresse la tête du cerf aux écoutes, est bien vu. M. GRIDEL a fait une certaine sensation au Salon de Paris, où il apportait des qualités de naturel, d'étude et de réalisme peu communes chez les animaliers parisiens. Les peintres de chic, pour qui les forêts sont trop loin et les ravins trop abrupts, ont eu l'étonnement de personnages qui, ne voulant pas aller à la montagne, ont vu la montagne venir à eux."
Il est présent aux Musées de Lunéville et Saint Dié et la Salle Municipale des Fêtes de Baccarat possède de lui deux grandes toiles, des scènes de chasse, actuellement en restauration.
Bibl. : Harcos "Peintres et graveurs lorrains"
Dans le Bulletin des Sociétés Artistiques de L'Est de mai 1896 on dit de lui :
Après son décés en décembre 1901, le Bulletin des Sociétés Artistiques de l'Est a fait paraitre ce texte en janvier 1902 :
Est Républicain 23 février 2014
Retour des tableaux d'Emile Gridel à la Salle des Fêtes de Baccarat.
Ces deux grands tableaux offerts par le peintre à la municipalité de Baccarat en 1899 et au sortir d'une longue restauration à Boersch (67) viennent de réintégrer leur lieu d'exposition.
"Sanglier pris par son équipage de mâtins" médaillé au Salon de Paris en 1886, Mention Honorable à l'Exposition Universelle de 1889
"Le coup double" Médaille de Troisième Classe au Salon de Paris de 1889
En présence du peintre Jacques Hallez, petit fils d'Emile Gridel, la municipalité de la ville a organisé une manifestation pour saluer le retour de ces oeuvres inscrites au titre des Monuments Historiques et restaurées avec le concours de la DRAC, de la Fondation du Patrimoine, de la Ville de Baccarat, de l'Enveloppe Parlementaire du Sénateur D. Reiner et de 17 donateurs.
La manifestation s'est poursuivie par une conférence bien en rapport avec ces deux oeuvres : "L'animal dans la peinture" animée par Armelle Brahy, vice-présidente des "Artistes Lorrains".
Bibl. : " Le Pays lorrain" octobre-décembre 1992 pp. 231 - 236